Ding Shi ou « pos­ture fixe » du Ba Gua Zhang est l’un des aspects les plus impor­tants de la for­ma­tion Ba Gua Zhang. Cer­tains disent que c’est le point de départ et de fin de la pra­tique du Ba Gua Zhang. Ding Shi est le com­plé­ment natu­rel de Zhan Zhuang (pos­ture debout). Bien que Zhan Zhuang mette l’accent sur la cir­cu­la­tion inté­rieure dans l’immobilité externe, dans Ding Shi, on atteint l” immo­bi­li­té interne au sein du mou­ve­ment externe.

Ding Shi : la pratique des postures en mouvement

La pra­tique de Ding Shi com­prend « la marche dans la boue » (Tang ni bu) qui déve­loppe une racine en mou­ve­ment, un « enra­ci­ne­ment au sein du mou­ve­ment ». Ding Shi est le Nei Gong fon­da­men­tal du Ba Gua Zhang, reliant la res­pi­ra­tion, la pos­ture, la marche, l’in­ten­tion , le mou­ve­ment et la force. En tour­nant pen­dant la marche, la mus­cu­la­ture externe (muscles, ten­dons et liga­ments) est for­mée pour tirer par­ti de sa nature intrin­sèque en spi­rale de telle sorte que le corps devienne puis­sant et connec­té. Dans le même temps le corps est for­mé à ras­sem­bler et à dif­fu­ser sa puis­sance en tour­nant constam­ment et en dou­ceur comme une roue.

Les pos­tures Ding Shi sont la base des autres chan­ge­ments du Ba Gua Zhang. Ce sont moins des pos­tures que des moments de chan­ge­ments poten­tiels qui peuvent être liés et réunis dans une infi­ni­té de com­bi­nai­sons et de transformations.

Ding Shi avec maître Gao Ji Wu

Lignes de force à main­te­nir pen­dant la marche (Maître Gao Ji Wu). Pho­to : Valé­rie Ghent

Dans The Essen­tials Of Ba Gua Zhang par Gao Ji Wu et Tom Bisio, les chants asso­ciés à chaque pos­ture Ding Shi ont été pré­sen­tés avec pho­tos de Gao Ji Wu exé­cu­tant les pos­tures. Les chants sont moins abs­traits qu’il n’y paraît à la pre­mière lec­ture. Ils sont des conseils pra­tiques pour une exé­cu­tion cor­recte de Ding Shi, et étaient tra­di­tion­nel­le­ment mémo­ri­sés. Ici une autre ver­sion des chants de Ding shi est pré­sen­té. Voi­ci le 1er chant sur les huit qui seront tra­duits et dif­fu­sés dans les mois à venir. Ces chants mné­mo­tech­niques per­mettent de com­prendre et d’in­té­grer  des com­po­sants phy­siques et éner­gé­tiques essen­tiels. L’im­por­tance de leur étude devient évi­dente lors de la pra­tique de Ding Shi.

一、下沉掌歌诀:

Le chant de la paume qui plonge vers le bas

Xia Zhang Chen Ge Jue

空胸拔背下塌腰,扭胯合膝抓地牢。
松肩撑肘下沉掌,提吸伸呼似鸡形。

Kong Xiang Ba Bei Xia Ta Yao,
Kua Niu Xi Il Zhua Di Lao.
Song Jian Cheng Chen Xia Zhang Zhou,
Ti Xi Hu Si Shen Ji Xing.

  • Videz la poi­trine et éti­rez vers le haut la par­tie supé­rieure du dos et plon­ger vers le bas le bas du dos
  • Enrou­lez la hanche, fer­mez des genoux et sai­sis­sez la terre fermement
  • Relâ­chez l’é­paule et éti­rez le coude pour la paume qui plonge vers le bas
  • Ins­pi­rez en levant, expi­rez en éti­rant tel un pou­let qui marche

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