Petite chaleur fait partie du Qi Gong des saisons, une pratique traditionnelle issue du Yang Sheng, méthode de préservation de la vie. Le Qi Gong des saisons a pour vocation d’équilibrer les flux internes d’énergie (Qi) avec la nature environnante.
Les exercices de Qi Gong de l’été : Petite Chaleur (partie 5)
Le 5ème cycle de l’été commence le 7 juillet et durera jusqu’au 22 juillet. Cette période se nomme Petite Chaleur 小暑 Xiǎoshǔ. Nous entamons notre retour vers l’énergie Yin durant cette période. En effet, après le solstice d’Eté (apex de l’énergie Yang) le Yin commence à croître de nouveau avant de culminer au solstice d’hiver. Le symbole du Yin et Yang permet de mieux décoder les lois de la nature : toute énergie arrivant à sa complétude se transforme en son opposé. La période Petite Chaleur représente le début de cette transformation.
Qi Gong des saisons de la période « Petite Chaleur » 小暑 (Xiǎoshǔ).
- Asseyez-vous sur le sol en prenant appui avec les mains sur le sol
- Puis repliez le talon gauche sous les fesses et étendez la jambe droite devant vous. Votre regard se porte sur la jambe étendue devant vous.
- A l’inspiration, soulevez les hanches vers le ciel tout en tournant le regard vers le ciel (vous êtes en suspension sur les 2 mains, le talon droit et la balle du pied gauche).
- A l’expiration revenez à la position d’origine (point 2).
- Puis changez de jambe et recommencez le même exercice.
- Faites 15 répétitions de chaque côté.
- Clôturez l’exercice en claquant des dents 36 fois, faites tourner la langue dans la bouche 9 fois dans chaque direction et avalez la salive en 3 fois en guidant le Qi vers le Dan Tian inférieur.
Les informations proposées dans cet article ne se substituent en aucun cas à un avis médical auprès des professionnels de santé compétents. Les conseils prodigués le sont à titre informatif uniquement. Tous les exercices décrits peuvent comporter des risques. Ne tentez pas ces exercices si vous avez des conditions physiques, émotionnelles ou mentales qui pourraient vous porter préjudice.
Crédits photo : Mohammed Saïah